Collection Jeune – Vieux. Mon Loyer (1/1)

• Bonjours, mademoiselle Claire, vous savez qui je suis et pourquoi je suis venue vous voir ?

Je ne le sais que trop, j’ai fait tout ce qu’il fallait pour éviter ce vieux jeton, c’est mon proprio à qui je dois trois mois de loyer à raison de 700 € par mois.
Je suis arrivée de Bourges pleine d’enthousiasme, mon joli minois allait faire fureur à Paris dans les maisons de casting.
J’allais devenir la nouvelle Garbo ou Deneuve du cinéma français.
Forte de mon expérience acquise dans la troupe théâtrale de ma ville où je jouais toujours les ingénues, étant applaudies à tout rompe à chaque représentation, j’étais sûr de conquérir Paris.

Je suis monté à la capitale, comme l’on dit, avec 2 000 € en poche, deux mois de loyer pour cette chambre mansardée près de la place Pigalle ont eu vite fait de mes économies.
Monsieur Aznavour, excusé du plagiat sans le faire exprès.
Depuis que je suis arrivée, j’ai obtenu un premier rôle dans un film de série B, non, pas comme vedette, mais comme figurante, si vous regardez bien quand il va sortir pendant 10 secondes, je croise le jeune premier qui échange un regard avec moi.
Il poursuit son chemin, le réalisateur a dit « coupé, la prise est bonne inutile de recommencer. »
Une assistante m’a demandé de me changer et que je recevrais mon chèque à la fin du tournage.
À oui, j’ai fait un doublage fort remarqué dans un dessin animé, je devais me boucher le nez et faire coin-coin, heureusement qu’ils ont oublié de me faire battre des ailes.
Hier, j’ai tourné dans une pub pour du mascara, la caméra a fait un gros plan de mon visage, ce qui fait qu’il est impossible de me reconnaître et une voix disait « T’as de beaux yeux, tu sais ! »
500 € pour filmer mes yeux, j’espérais acheter des fruits, car pour plaire, il faut ce qu’il faut et je tiens à garder ma ligne.
Après la visite de mon proprio ce sera ma ceinture en cuir que je vais manger pour calmer ma faim sans pour autant gagner un mois de répit.



• Oui, je sais que vous êtes mon propriétaire et que je vous dois deux loyers.
• Comme vous y allez, ce n’est pas deux, mais trois loyers que vous me devez, ce coup-là, on me l’a déjà fait.
• J’ai des difficultés, j’attends de l’argent, revenez demain, je vous réglerais.

Avoir une chambre et coucher pendant trois jours dans le hall de la gare de Lyon, c’est déprimant, un vieux de l’âge de mon proprio m’a même proposé 100 € pour venir dans son hôtel, il m’avait mal regardé, ai-je l’air d’une pute ?
J’espérais en fuyant mon logement le calmer, mais on aurait dit qu’il avait été prévenu de mon retour, car j’étais sous ma douche quand on a sonné à ma porte d’entrée.
J’ai eu le temps d’enrouler une serviette sur mon corps.

• Tu m’as pris pour un con ma petite salope, je viens tous les jours où est mon pognon.

Il s’approche de moi et sa main saisit la serviette qui chute à mes pieds.

• Monsieur Paulo, vous n’allez pas me violer, je suis vierge, je sais à vingt-deux ans cela peut paraître bizarre, mais c’est ainsi.
• Une menteuse et une pucelle, d’ailleurs qui me prouve que tu es pucelle, si je te baise et que sur ma capote, j’aie des traces de sang, je te fais cadeau des trois mois que tu me dois.
• Vous avez vu votre âge, je pourrais être votre petite fille.
• L’âge, tu sais, tu verras avec un peu de bouteille comme moi, tu t’apercevras que c’est secondaire.
• Parler pour vous, c’est vous qui vous taperez une jeunette.
Vous me voyez nue, cela vaut bien quelques semaines de répit.
• On marchande maintenant ou une nouvelle fois, tu cherches à gagner du temps, ok 15 jours pour le joli tableau et 15 de plus si tu me suces.
• Vous êtes un sacré dégueulasse, je vais aller à la police.
• Rigole un peu Claire, je fais un poker avec le commissaire de police dans deux jours, crois-tu qu’il te croira.
A oui, j’ai oublié de te dire, il a une dette de 20 000 €, je peux te faire voir la reconnaissance qu’il m’a signée.

• Du chantage maintenant, vous êtes invraisemblable vous les riches, vous croyez tout acheter avec votre pognon, même de jeunes pucelles.
• Pour qui me prends-tu, c’est toi qui te promènes à poil devant moi et c’est toi qui m’as parlé de viole ?
• Et les trois mois de loyer offert si vous me baisez et que vous constatiez ma virginité, ce pourrait être vrai, cela dépend de toi, je dois le reconnaître.
J’ai donc raison, vous voulez vous payer une pute à domicile.
• Pourquoi m’en priverais-je, j’ai un appartement, j’ai des loyers de retards, trois, je te le rappelle, sans compter que le quatrième est bien entamé et j’ai une jolie poulette qui me reçoit à moitié nue à ma disposition ?
• Oui, mais, vous avez 60 ans.
• Merci de me rajeunir, j’en ai 68 bientôt 69.
• Encore mieux, trois mois si vous constatez que je suis bien vierge, le logement gratuit si je me laisse baiser une fois par mois.
• Comme tu y vas fillette, les trois mois, c’est acquis, la baise pour annulation de tous les loyers, tu peux courir, c’est ta porte ouverte toutes les semaines, c’est à prendre ou à laisser, mais après, c’est la rue et la prostitution qui te pend au nez.
• Je dois le reconnaître pour vous fuir, j’ai dormi dans la gare de Lyon et un vieux m’a proposé 100 €.
Voilà ma dernière proposition, loyer oublié pendant un an le temps que je trouve un rôle lançant ma carrière, vous venez me voir une foi par semaine, mais j’ai besoin d’argent de poche, vous êtes riche, ce sera 1 000 € en plus.
• 1 000 € par semaine ?
• Vous voulez vraiment que je sois une pute, 1 000 € par mois simplement.
• C’est d’accord, on commence quand.
• Tout doux, il faut que je me prépare mentalement, disons le premier lundi du mois prochain.
• Tu me prends pour une tache, le dernier lundi de ce mois, tu auras le temps de te préparer.
• On est d’accord, sortez, j’ai un rendez-vous pour un rôle.

C’est vrai, mais c’est couru d’avance le rôle va m’échapper, le soir dans mon lit, je réfléchis.

Il est vieux, mais il a du pognon, un soir prochain un producteur voudra me baiser pour me donner un rôle, je vois mal lui massacrer le pantalon avec mon sang quand je m’empalerais sur sa bite l’ayant sorti de sa braguette étant assis dans son fauteuil.
Le lundi, j’arrête de fuir et il faut que je passe à la casserole, je sais que ma vie prend un tournant, mais quand il faut, il faut.

• Tu es prête fillette, je dois te dire que je suis intimidé, peux-tu me sucer ça me mettra en confiance.

Je m’agenouille, je défais sa ceinture, son pantalon tombe à ses pieds.

• Vous vous promenez toujours la bite à l’air.
• Suce et tais-toi.

Je suce une bite pour la première fois, c’est marrant, je prends ça comme un jeu et quand il est en pleine forme, il me redresse enlève mon peignoir et me suce les seins.
Je suis le long de mon lit, je veux me laisser tomber afin d’en finir.

• Fillette, quand je vais au bal, c’est moi qui conduis, mets-toi à quatre pattes, je vais te prendre en levrette et je verrais mieux si tu m’as menti sur ton pucelage.
• Vous n’oubliez pas la capote.
• N’est crainte, une pouliche comme toi, tu pourrais me transmettre des maladies.

C’est fait, il est entré en moi, constate que mon hymen a bien craqué et que sa capote est maculée, un seul problème, j’ignorais que je suis une chaude même si en me masturbant, je pars facilement, il me fait jouir avant de remplir sa capote.
Dans les semaines suivantes, je dois reconnaître que la différence d’âge me gêne de moins en moins, seule sa verge manoeuvrant en moi m’importe, mieux même, il vient plus souvent que prévu jusqu’au jour où !

• Je dois vous avouer quelque chose.
• Arrête de me vouvoyer, que t’arrive-t-il ?
• Vous allez être en colère, je suis enceinte.
• J’ai toujours mis des capotes, tu as couché avec ton amant et tu veux me faire admettre ton rejeton.

Je tombe en larmes.


• Il est possible de faire un test de paternité dès la 11ème semaine, je suis d’accord pour m'y soumettre.
• Veux-tu avorter ?
• Je ferais ce qu’il faut pour élever mon sans vous.
• C’est bien, je vais à la messe tous les dimanches, je suis contre l’avortement.

Les semaines passent, le test a lieu, j’étais certaine du résultat, papa est content d’avoir un garçon à 69 ans et moi, j’ai ce que j’ai cherché pendant ma nuit blanche que j’ai passée et où j’ai choisi l’orientation de ma vie qui m’a amenée à la naissance de mon fil.
Remontons le temps, cette nuit-là mon esprit d’analyse comme je l’ai déjà esquissé m’ai amenée à prendre la décision que je devais me faire sauter par cet homme malgré son âge.
C’est la capote qui m’a apporté la solution quand il en a parlé, je devais le faire me sauter le plus de fois possible afin qu’il laisse chez moi une réserve de capote.
Quand elles ont été à ma disposition, percer la pochette avec une petite aiguille a entraîné au bout d’un moment ma grossesse.
Cette grossesse ira à son terme, car un jour que je discutais avec ma voisine, elle m’a dit qu’il était très croyant, elle l’avait vu aller à la messe dans l’église voisine, je savais ce détail et qu’il refuserait mon avortement.
Je savais que la pilule était aussi hors de ses convictions, j’ai eu raison, on en a jamais parlé.
Ce que j’ignorais, mais qui a été positif, c’est que j’ai pris goût à ce qu’il me baise.
Enfin, j’en ai conclu avant de m’endormir les bonnes décisions prises que.

• Monsieur Paulo, voulez-vous prendre madame Claire ici présente pour épouse ?
• Oui, je le veux.

Avoir un , j’en ai toujours rêvé, un fils de surcroît, un mari, je m’en contrefiche, seul son sexe m’intéresse lui ou un autre chaque fois qu’il me fait jouir.
Ce que j’avais calculé grâce à la voisine à la langue bien pendue et que mon mari a ignoré jusqu’à sa mort cinq ans plus tard, c’est qu’il avait gagné 52 millions à la F.D.J. faisant la une des journaux et qu’en m’épousant, même malgré les petits désagréments avec mon fils, je suis préservé de tous risques financiers.

Le jour de sa mort, j’ai reçu une lettre qui va de nouveau bouleverser ma vie.

« Madame Claire, si vous en avez toujours envie, nous avons le plaisir de vous informer que si vous venez demain à 15 heures à nos bureaux dont l’adresse est en référence, en étudiant des profils et des visages, le plus grand réalisateur français veut faire de vous sa vedette dans son prochain film.
Il lui faut une jeune femme comme vous inconnu du public.
Espérant vous voir… »

En ce moment, je monte le tapis rouge des marches du festival de Cannes, on parle de moi pour le prix d’interprétation féminine et de la palme d’or pour le film que je défends.
Paul mon fils, il est au Negresco où j’ai une des plus belles suites avec Astride sa nourrice qui s’en occupe comme moi, chaque fois que j’ai cinq minutes à lui consacrer.
Il est utile quelques fois de ne pas payer son loyer.

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